Aller au contenu principal

Horticulture
Optimiser et valoriser ses fleurs coupées

La chambre d'Agriculture de région Île-de-France propose une formation sur la production de fleurs coupées.

La chambre d'Agriculture organise une formation sur la valorisation de la fleur coupée en janvier prochain.
La chambre d'Agriculture organise une formation sur la valorisation de la fleur coupée en janvier prochain.
© Adobestock/illustration

La chambre d'Agriculture de région Île-de-France propose aux agriculteurs une formation sur la thématique Comment optimiser et valoriser une production de fleurs coupées les 24, 25 et 26 janvier prochain. Elle sera animée par Hélène Taquet, de Popfleurs et cofondatrice de l'association Slow Flower collectif de la fleur française, et organisée par Alexis Bonneaud, conseiller technique horticulture de la Chambre.

Hélène Taquet est agricultrice. Elle témoigne de son parcours : « J’ai fondé le collectif de la fleur française en 2017. De plus, j’ai co-écrit deux ouvrages : Oser la ferme florale, en 2022, et Mon jardin de fleurs de saison, en 2023 avec Céline Petitdidier, aux éditions Jouvence nature. En parallèle, je développe des formations sur le business de la fleur coupée. J’ai commencé à cultiver des fleurs en 2011. Au début pour des ateliers de bouquets en entreprises et ensuite pour vendre des pétales de fleurs séchées comme solution de remplacement aux confettis industriels ».

À quelques semaines de cette formation, l'intervenante évoque la situation du marché des fleurs en France : « Les ventes de fleurs coupées en France se maintiennent très bien dans le contexte économique actuel. Les ventes sont bonnes. En effet, la demande en fleur française est vraiment très soutenue à toutes les saisons, à la fois en fleurs fraîches et en fleurs sèches. Les grandes fêtes habituelles sont toujours des pics de vente. Nous pouvons prendre l’exemple de la fête des mères 2023 qui a connu une demande énorme en fleurs françaises. Le collectif de la fleur française a remarqué que la consommation domestique de fleurs évolue. En effet, l’achat ''pour soi'' aurait tendance à se développer mais c’est difficile à chiffrer ».

À propos du contenu des trois jours de formation, Hélène Taquet en évoque les grandes lignes. « Quand on parle d’installation de ferme florale, trop souvent les agriculteurs et agricultrices sont très préoccupés par la production et pas assez par la vente. Pour moi, c’est comme tout secteur d’activité, il est indispensable d’établir une étude de marché. Par exemple, réfléchir à l’emplacement pour une ferme florale est très important. Produire est une chose mais il est aussi nécessaire de connaître le marché des professionnels, à savoir : à qui allez-vous vendre vos fleurs ? Comment valoriser ses fleurs ? Quel conditionnement choisir ? Par combien allons-nous botteler les tiges ? Cette formation permet un état des lieux du marché, des tendances et du business. C’est le business avec un grand B de l’étude de marché jusqu’à l’emballage ».

L'objectif de la formation est de permettre aux stagiaires d'orienter le business par rapport au marché et aux besoins des consommateurs français. « Tout ça dans un souci de rentabilité, c’est une dimension importante pour la pérennité de l’exploitation, souligne la formatrice. Quelles fleurs cultiver ? À quel moment ? Comment planifier ma production pour les avoir au bon moment ? Comment conditionner les fleurs pour les vendre au mieux ? ».

+ d'infos

Si vous êtes intéressé par cette formation, contactez Alexis Bonneaud à alexis.bonneaud@idf.chambagri.fr ou au 06.18.95.08.10.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Justine Lemarié, 24 ans, s'installe sur 80 hectares dans la région de Favrieux (Yvelines).
« Certains jeunes de mon âge sont très surpris de ma volonté de m'installer comme agricultrice »
Les casse-tête administratifs, le difficile accès au foncier, le regard parfois incrédule des autres, tout cela n'a pas entamé la…
Le 11 avril, à Amilly. La co-associée de Jump Chartres 28, Mathilde Nodier, et le co-gérant du site de méthanisation Theuvy Biogaz, Jean-Baptiste Gouin (au c.), ont signé sous l'égide du délégué territorial de GRDF, Jean-Michel Vappereau, un partenariat pour valoriser le fumier équin.
Du fumier de cheval pour le méthaniseur
Le site de méthanisation Theuvy biogaz et le centre équestre Jump Chartres 28 ont signé le 11 avril à Amilly une convention…
La Chapelle-la-Reine, jeudi 25 avril. Augustin Vecten au milieu de l'aspergeraie. En conditions optimales, une asperge peut prendre 7 cm /jour.

Les asperges de la ferme des 4 vents
La récolte des asperges a débuté lentement en raison de la fraîcheur des températures. Rencontre avec Augustin Vecten, producteur…
Des poulaillers innovants avec Huttepain aliments
Huttepain aliments organisait jeudi 28 mars une porte ouverte chez un de ses éleveurs engagés dans la filière Nature d’…
Véritable figure du syndicalisme francilien, Patrick Dezobry est décédé dans la nuit du 24 au 25 avril à l'aube de ses 69 ans.
Décès de Patrick Dezobry : le vibrant hommage de toute une profession
Très engagé pour la profession depuis de longues années, Patrick Dezobry est décédé dans la nuit du 24 au 25 avril à l'aube…
Damien Greffin, président de la FDSEA Île-de-France, introduit l'assemblée générale.
AG FDSEA Île-de-France : salle comble et riches échanges
Mardi 30 avril a eu lieu l'assemblée générale de la FDSEA Île-de-France à Louveciennes (Yvelines).Durant la matinée, les…
Publicité