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Le blé français se heurte à une rude concurrence (FranceAgriMer)

De bonne qualité cette année, le blé français subit «une concurrence exacerbée» des autres origines, a souligné le 13 septembre FranceAgriMer.

© Patrick CRONENBERGER

«La donne sur le marché mondial va rendre difficile la valorisation de la récolte» tricolore qui est «importante en volume et de bonne qualité», a estimé Olivia Le Lamer, adjointe au chef de l’unité grains et sucre, disant «craindre une frustration sur les prix». En cause, des productions «records» en mer Noire, notamment en Russie. FranceAgriMer table sur 10,2 Mt de blé tendre exporté vers les pays tiers. Un chiffre «sous réserve d’une amélioration de la compétitivité» française : ce n’est «pas très élevé au regard des disponibilités», mais «élevé par rapport à la compétitivité-prix actuelle de l’origine France», a considéré Olivia Le Lamer. Le marché mondial évolue sous pression de la récolte russe, évaluée par l’USDA le 12 septembre à un pic historique de 81 Mt de blé tendre. Entre 160 et 170 dollars/t Fob, le blé fourrager de la mer Noire se situe à un faible niveau de prix qui donne le tempo. Et la Russie dispose aussi d’une production de qualité, selon l’établissement national. Résultat, le marché s’appuie sur « une référence en protéines plus à 12,5 % qu’à 11,5 %», a indiqué Olivia Le Lamer.

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