Aller au contenu principal

La viticulture en recherche permanente de main-d’œuvre

Le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher (GE 41) permet aux domaines viticoles de trouver de la main-d’œuvre pour de nombreux travaux tout au long de l’année. Marion Vanneron, chargée de développement emploi pour le GE 41, revient sur cette année 2022 qui a battu des records.

Le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher (GE 41) fonctionne avec un principe d’adhésion des agriculteurs. Ils peuvent ainsi participer à la vie du groupement et profiter de ses services. C’est dans le but de répondre au fort besoin de main-d’œuvre des exploitations agricoles que Marion Vanneron a été recrutée au poste de chargée de développement emploi pour le GE 41. Ses missions sont chronophages et permettent surtout d’apporter un soutien lors des recrutements de masse à certaines périodes de l’année, comme pendant les vendanges ou lors de la mise en place de projets spécifiques tels que la formation à la taille de vigne.

Une centaine d’adhérents

« Nous avons actuellement une petite centaine d’exploitations agricoles adhérentes avec une très forte majorité en viticulture », précise Marion Vanneron. Il est nécessaire de différencier le Groupement d’employeurs du Service de remplacement qui ne sont pas identiques dans leur mode de fonctionnement. « Le GE permet aux domaines viticoles d’avoir des saisonniers en renfort lors de missions bien définies comme les vendanges et ne permet pas de trouver une personne pour remplacer le viticulteur », détaille la chargée de développement emploi. Les principaux besoins pour le monde viticole concernent la période de taille, notamment de janvier jusqu’à avril, puis vient la période des travaux en vert avec, par exemple, l’ébourgeonnage. Mais ce sont vraiment les vendanges qui demandent un fort besoin en main-d’œuvre en Loir-et-Cher.

Des chiffres records

Le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher a battu des records durant cette année 2022. « Nous avons réalisé 32 816 heures de prestations auprès de nos adhérents entre janvier et octobre. À titre d’exemple, nous étions à 12 171 heures en 2021 sur la même période, ce qui fait tout de même une progression de près de 170 %. C'est considérable », affirme Marion Vanneron. La forte demande de cette année reflète un véritable besoin de la part des exploitants agricoles en termes de main-d’œuvre. « Les exploitants se tournent de plus en plus vers le GE car ils n’arrivent pas à recruter des saisonniers localement », explique la salariée. Durant les vendanges, ce ne sont pas moins de « 88 personnes qui ont été recrutées pour travailler dans différents domaines en tant que saisonniers avec une très large majorité issue de l’Europe de l’Est ».

Difficulté de recrutement

Même si les heures de prestations ont plus que doublé cette année, Marion Vanneron assure que « la situation est compliquée, on a des difficultés à trouver des profils qui conviennent pour les missions demandées ». Fort heureusement, le Groupement d’employeurs de Loir-et-Cher, grâce à ses salariés, permet aux viticulteurs du département d’avoir accès à de la main-d’œuvre qualifiée lors des périodes importantes. « On se doute qu’on aura l’année prochaine le même volume horaire qu’on a eu cette année, s’il n’y a pas d’aléas climatiques », conclut avec optimisme la chargée de développement emploi du GE 41.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Le 11 avril, à Amilly. La co-associée de Jump Chartres 28, Mathilde Nodier, et le co-gérant du site de méthanisation Theuvy Biogaz, Jean-Baptiste Gouin (au c.), ont signé sous l'égide du délégué territorial de GRDF, Jean-Michel Vappereau, un partenariat pour valoriser le fumier équin.
Du fumier de cheval pour le méthaniseur
Le site de méthanisation Theuvy biogaz et le centre équestre Jump Chartres 28 ont signé le 11 avril à Amilly une convention…
La Chapelle-la-Reine, jeudi 25 avril. Augustin Vecten au milieu de l'aspergeraie. En conditions optimales, une asperge peut prendre 7 cm /jour.

Les asperges de la ferme des 4 vents
La récolte des asperges a débuté lentement en raison de la fraîcheur des températures. Rencontre avec Augustin Vecten, producteur…
Véritable figure du syndicalisme francilien, Patrick Dezobry est décédé dans la nuit du 24 au 25 avril à l'aube de ses 69 ans.
Décès de Patrick Dezobry : le vibrant hommage de toute une profession
Très engagé pour la profession depuis de longues années, Patrick Dezobry est décédé dans la nuit du 24 au 25 avril à l'aube…
Damien Greffin, président de la FDSEA Île-de-France, introduit l'assemblée générale.
AG FDSEA Île-de-France : salle comble et riches échanges
Mardi 30 avril a eu lieu l'assemblée générale de la FDSEA Île-de-France à Louveciennes (Yvelines).Durant la matinée, les…
La matinée s'est poursuivie par la visite guidée du site, ici par Christophe Hillairet, l'un des six associés, président de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France.
Le méthaniseur de Sonchamp inauguré dans les Yvelines
Vendredi 19 avril a eu lieu l'inauguration du méthaniseur de Sonchamp sur la ferme de Luc Janottin, à Renonvilliers (…
Éric Delorme est l'actuel président de la Cuma des Vieilles charrues.
Les Vieilles charrues, une nouvelle Cuma dans le Loiret
Depuis le début de l’année, deux nouvelles Cuma se sont formées dans le Loiret, dont celle présidée par Éric Delorme et baptisée…
Publicité