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En France, le métier d'éleveur a une image dégradée mais attire toujours autant les jeunes

"4 200 actifs choisissent le secteur de l'élevage" annonce positivement Christophe Perrot, chargé de mission économie et territoire à l'Institut de l'élevage (Idele), lors du colloque "Attractivité des métiers de l'élevage", organisé par l'Idele, le 17 mai.

© Claudine Gérard

Et cela malgré "la lourdeur des investissements, le travail d'astreinte, la volatilité des prix, le poids de l'administration, etc", comme le rappelle le même jour Boris Duflot, économiste à l'Institut français du porc (Ifip). En France, l'image du travail d'éleveur "n'est pas bonne" à l'inverse des Pays-Bas, analyse une éleveuse néerlandaise installée en Bretagne. Elle évoque "la communication positive du métier tout au long de la filière" et la "formation pour communiquer positivement" que reçoivent les futurs éleveurs dans son pays. "En France, beaucoup de chose sont faites, mais il n'y a pas toujours de cohérence et parfois même les contenus sont un peu déprimants", reconnaît-elle. Du côté de l'Irlande, le constat est le même: "les consommateurs ou les ONG n'ont pas une image négative de l'élevage. Ce sont les économistes qui sont très critiques sur ce secteur car il prélève trop de subventions nationales et européennes", note Karl Walsh, conseiller agricole de l'ambassade d'Irlande en France.

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