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Innovation
« Une entreprise doit être dans le mouvement pour exister et croître »

À l'occasion d'une soirée-débat qui avait lieu à Paris, Bernard Hodac, président du Syndicat de l'Innovation, a accepté de nous répondre.

Loiret agricole et rural : Le Syndicat de l'Innovation a été créé en 2010 : de quelle façon et dans quel but ?

Bernard Hodac : Le Synnov a été créé par un groupe d'entrepreneurs qui ont souhaité identifier les thèmes principaux qui s'articulent autour de la création de PME technologiques et de l'innovation : la recherche et le développement, les ressources humaines, la propriété intellectuelle, le marketing et le financement. Aucun créateur d'entreprise, aussi doué et volontaire soit-il, ne peut exceller dans ces cinq domaines à la fois. C'est la raison pour laquelle nous avons voulu donner une forme à ce qu'est le fondement de l'innovation technologique. De plus, on a constaté que cette matière était peu étudiée et que les acteurs étaient mal identifiés ou diffus. Autrement qu'à travers un club de réflexion ou de gens en position de réussite du type Croissance Plus ou Comité Richelieu, avec qui nous avons d'excellentes relations, nous avons souhaité nous rassembler au sein d'un groupement de promotion de l'innovation en France. Et celui-ci a l'appellation de syndicat afin de pouvoir exister dans le débat public. Le premier événement auquel nous avons participé eut lieu à l'Agence d'Analyses stratégiques pour annoncer que l'innovation en France pouvait créer un million d'emplois.

LAR : Combien d'entreprises adhèrent-elles à votre syndicat et dans quels domaines d'activité évoluent-elles ?

B.H. : Une grosse soixantaine d'entreprises adhère au Synnov. S'y ajoutent des particuliers, des consultants et des universitaires. S'agissant des entreprises, elles opèrent aussi bien dans l'innovation technologique que dans l'innovation de service ou de process. L'innovation de service, on voit très bien vers quoi cela peut tendre. L'innovation technologique ? Osmos, groupe que je préside, s'y trouve au coeur avec la fibre optique appliquée à l'ingénierie et au contrôle technique. Il y a également des entreprises spécialisées dans l'imagerie et l'intelligence artificielle. On trouve aussi des sociétés actives dans le coaching de jeunes pousses. Sans oublier des entreprises impliquées dans le financement de l'innovation au travers de groupements de business angels ou de sociétés qui sont déjà des FCPI (NDLR : Fonds commun de Placement dans l'Innovation).

LAR : Quelle est la nature des entreprises adhérant au Synnov ?

B.H. : Essentiellement des PME. Il y a un an, nous avions organisé avec Jean-Louis Beffa, l'ancien président de Saint-Gobain, un symposium de réflexion pour savoir dans quelle mesure les grandes entreprises pouvaient être une aide à l'innovation ou au contraire faire naître elles-mêmes l'innovation. Notre problématique est celle des PME : sur une idée, un brevet ou une initiative portée par un individu, comment vont-elles pouvoir franchir ces différentes étapes ?

 

Un handicap et une chance

Dans un grand groupe, les tâches sont structurées, codifiées et divisées. Cela laisse la place à l'initiative, avec parfois des budgets conséquents. Mais ce n'est pas la même façon de mener un projet technologique. Je ne porte pas de jugement pour savoir qui innove le mieux ou qui innove le plus. Notre souci consiste à nous occuper de la PME technologique incarnée par un porteur de projet.

LAR : Est-il plus facile d'innover dans un grand groupe ou dans une PME ?

B.H. : En filigrane de ce que je viens de dire, vous aurez compris que ce sont les deux. Dans une PME, on décide de ce qui est bon et pertinent pour faire avancer les choses. Sauf qu'on le fait avec moins de moyens. Un patron de PME agit rarement à son encontre : il sait ce qui est  bon pour le projet. En revanche, un grand groupe, qui a effectivement des moyens, peut, en route, chemin faisant et aussi pour préserver ses moyens, perdre l'objectif de vue. Einstein disait : « Nous entrons dans une société où il y aura profusion de moyens et confusion dans les objectifs. » Le patron de PME est seul. C'est un handicap. En même temps, c'est une chance. Au niveau du Synnov, nous sommes convaincus que l'adversité est une composante de l'innovation. Elle permet d'aider à la décision. De faire des choix qui sont parfois très sains. Et de gagner du temps. Cependant, la route est longue et parsemée d'embûches.

LAR : L'innovation est-elle d'abord une question de moyens ou d'intelligence, de matière grise ou d'intuition ?

B.H. : On ne peut pas mettre les moyens en prérequis. Il faut avoir une idée et un marché. Une feuille de route, même si on peut parfois s'en écarter. Mais il faut avoir un objectif et les moyens viennent après. Ces derniers ne peuvent pas se substituer au but.

LAR : Qu'appelle-t-on innovation et quels sont les enjeux ?

B.H. : L'innovation consiste à créer ex nihilo quelque chose qui n'existait pas. Les différents actes de l'innovation, par rapport à l'antériorité et à l'état de l'art, ont des degrés divers. Ensuite, intervient la pertinence de l'innovation : est-ce qu'il est rigoureusement nécessaire d'inventer un tire-bouchon à pédales ? Même si cela peut s'avérer innovant, ce n'est pas forcément nécessaire. L'innovation se différencie de la découverte. Cette dernière obéit à un caractère scientifique mais n'est pas forcément menée dans un but de prise de marché ou de propriété intellectuelle. L'innovation qui nous intéresse créera un fonds de commerce à partir d'une propriété intellectuelle : un modèle déposé, une marque ou un brevet. Une démarche gouvernée par l'idée de process totalement innovant ou apportant des améliorations de confort ou de perfectionnement.

 

Toute une chaîne de fabrication

Une entreprise doit être dans le mouvement pour exister et croître. Or qu'est-ce qui permet de croître ? Changer l'état antérieur. On ne peut pas continuer à vendre comme on vend. On ne peut pas continuer à fabriquer comme on fabrique. Sauf dans les contextes monopolistiques. Dans une économie de marché avec un décloisonnement très important de l'offre, une perméabilité des process et des méthodes, une entreprise qui n'aurait que l'ambition de conserver son segment de marché se doit de le reformuler en permanence. L'innovation se trouve au centre de cette reformulation. Cela peut concerner le marketing, le process ou le service. Une entreprise du secteur agroalimentaire a innové au niveau de son processus de fabrication de saucisses. Cela semble peu spectaculaire. Et pourtant, cela gouverne toute une chaîne de fabrication et mérite pleinement le titre d'innovation.

LAR : Finalement, l'innovation, c'est une course sans fin !

B.H. : Oui, c'est une course sans fin ! Comme la vie. Qui est un équilibre instable. Il faut se lever le matin. On a faim et il faut remplir la machine de calories. Le midi, on a de nouveau faim. Même chose le soir. De plus, on est fatigué : il faut reposer la machine pour repartir le lendemain. L'innovation, c'est la vie. Dans son propre équilibre, notre organisme est sans arrêt en train d'innover. On innove sans le savoir. C'est une des composantes de la condition humaine.

LAR : Vous prétendez que l'innovation peut engendrer un million d'emplois : de quelle façon alors que la France compte plus de trois millions de chômeurs ?

B.H. : La création d'emplois générée par l'innovation est absolument mécanique à la vigueur de celle-ci. Toute entreprise qui se constitue sur un process, une idée ou un brevet est dans une logique de robustification de son modèle d'innovation. Et, par nature, elle embauche. Je le sais pour la propre histoire de mon petit groupe. Je le vois aussi ailleurs. Le vivier de créations d'emplois, à une échéance de trois ou quatre ans, correspond à une multiplication par quatre ou cinq des effectifs du noyau de départ. Dont énormément d'emplois de jeunes. Dans un pays où 25  d'entre eux sont au chômage, c'est fondamental !

LAR : S'agit-il d'emplois qualifiés ou bien existe-t-il des opportunités pour tout le monde ?

B.H. : Il y a des postes pour tout le monde. Évidemment, dans l'innovation, il y a plein de contextes. On peut trouver une innovation portée par deux copains d'études qui viennent de terminer brillamment leur cursus, qui se mettent ensemble, qui lancent des choses et qui agrègent leurs anciens copains ou les cercles sociologiques qui sont cohérents. Il y a également de l'innovation qui se fait au fil de l'eau et agrégeant des gens au profil très différent. Et, pour le porteur de projet, ce sera la moindre des difficultés que de prendre des personnes pas forcément totalement adaptées dans un premier temps mais qui, avec de la bonne volonté, de la formation, de l'adaptation et de la ressource, pourront se couler dans le moule et apporter leur pierre à l'édifice. Le porteur de projet y est préparé.

 

Un tremplin de l'emploi jeune

C'est cette main tendue vers l'emploi, une passerelle entre ceux qui ont l'accessibilité à l'emploi et ceux pour lesquels c'est plus difficile, que l'entreprise innovante est capable d'impulser. Par nature, une entreprise innovante a moins d'a priori. Dans l'adversité, elle est obligée de réinventer son modèle tous les jours. Et de réinventer quotidiennement plein de choses : sa trésorerie, ses priorités, etc. Qui n'a pas eu à arbitrer entre payer les annuités d'un brevet ou le loyer ? Qui n'a déjà pas arbitré dans les phases de croissance ? C'est donc au contraire l'entreprise innovante qui est capable de représenter ce tremplin de l'emploi jeune. Je ne dirais pas forcément non qualifié car, dans ce pays, l'emploi non qualifié renvoie à un profil qui, hélas, je dois avoir la franchise de le dire, n'est pas intégrable. Pour des tas de raisons. Pas seulement professionnelles. Mais également sociologiques. Il y a des gens qui ne sont pas branchés sur le monde du travail. Je ne m'étends pas sur le sujet. En revanche, je fais référence à des gens qui ne sont pas forcément surdiplômés. Mais qui sont aptes à entrer dans le monde du travail. Qui ne demandent qu'une main tendue. Et qui, même s'ils ne correspondent pas à 100  à un profil de poste, embarquent dans une aventure qui, généralement, a d'autres attraits et peut digérer les différences.

LAR : Pour l'agriculture et l'agroalimentaire, les problématiques en matière d'innovation sont-elles identiques aux autres secteurs ou bien y a-t-il des spécificités ?

B.H. : Je ne vois pas fondamentalement de différence. L'innovation dans l'agriculture est aussi vivace, sinon plus, que dans d'autres secteurs. Pour une raison bien simple : la France ne peut pas avoir été un leader de l'agriculture pendant des siècles sans que cela n'ait laissé des traces dans son inventivité. Que ce soit l'innovation de confort, de process ou de marketing. L'inventivité française puise ses racines jusque dans le Moyen Åge. Et c'est peut-être à ce titre-là qu'il faudrait la rendre encore plus visible. Est-ce que l'écosystème facilite les choses à l'agriculteur ou à ceux qui viennent de ce milieu-là ? Permettez-moi d'en douter et de me montrer, à ce sujet, extrêmement solidaire du monde agricole !

LAR : En quoi consistera la prochaine innovation ? Quelle sera la future idée géniale ?

B.H. : Beaucoup de choses vont se faire dans les domaines de l'interconnexion, du traitement des données, de l'authentification et des labels. Nous sommes dans un monde fait d'incertitudes : réchauffement climatique, OGM ou pas OGM, viande de cheval, etc. Je pense que toutes les innovations ayant pour objectif de rétablir la confiance du consommateur seront une force pour l'agriculture française.

Table ronde : quelles innovations comme leviers de compétitivité dans l'agriculture et l'agroalimentaire ?

Quelles innovations comme leviers de compétitivité dans les secteurs agricoles et agroalimentaires ? C'était le thème d'une soirée-débat qui avait lieu à Paris le lundi 17 mars. Un événement organisé par le Synnov, le Syndicat de l'Innovation, en partenariat avec AgroParisTech, le Village de l'Innovation et la Fédération nationale du Crédit agricole. Éditorialiste économique sur France Info, BFM Business et Europe 1, Olivier Provost, animateur de la soirée, lança le débat : « L'agriculture avait disparu des radars médiatiques mais, depuis deux ou trois ans, elle est revenue sur le devant de la scène : les journalistes ont compris que pour nourrir la planète il fallait une agriculture qui produise et qui innove. Il va falloir qu'on soit pédagogue dans les mois et années à venir ! »

Les différents orateurs étaient invités à expliquer quelle stratégie d'innovation était mise en oeuvre au sein de leurs entreprises. C'était le cas d'Anne Cortier, vice-présidente du groupe Roquette, chargée des programmes nutrition et santé : « On s'appuie sur les recommandations nutritionnelles des pouvoirs publics et les besoins de la population : celle-ci vieillissant, ses besoins en protéines augmentent. En développant le marché des protéines, on s'est aperçu qu'on développait toute la filière pois. »

Au-delà d'innovations classiques (produits, services, etc.), le groupe Roquette a développé une innovation de rupture avec la mise sur le marché d'une farine à base de micro-algues. « Il y a un travail à faire sur la perception du consommateur » a déclaré Anne Cortier. Le produit contient 50 % de lipides et 20 % de protéines. Le reste est composé de fibres. « Cette farine peut être utilisée dans la viennoiserie. Elle est d'un goût agréable et revêt un intérêt sur le plan nutritionnel car elle est moins riche en calories. Nous sommes en phase de développement et nous savons que ce sera long. » Le groupe dispose d'une capacité de production de quatre mille tonnes. « Nous sommes sur un segment de marché. Nous n'avons pas vocation à remplacer le blé ! »

 

Dans l'ADN de Sofiproteol

Directeur général adjoint de Sofiproteol, Michel Boucly a livré son point de vue : « L'innovation figure dans notre ADN. Celle-ci ne se décrète pas. C'est une posture intellectuelle qui se vit. Elle a besoin d'être encouragée et valorisée au plus haut niveau de l'entreprise. L'innovation peut se nicher dans des endroits surprenants si on se positionne sur différents lieux de la filière. » L'intervenant a ajouté : « On décourage l'innovation chez les agriculteurs au risque de perdre la compétitivité de l'ensemble du secteur agroalimentaire. On assimile l'innovation à la mal bouffe. Or c'est tout le contraire ! On positionne l'agriculture sur le haut de gamme : c'est bien. Mais il ne faut pas négliger la production d'une alimentation accessible à tous. Sinon, nous aurons perdu la bataille. Il faut accepter l'innovation en amont de la chaîne agroalimentaire. »

La soirée s'est poursuivie avec l'expression de Pierre Guez, président de Vitagora, pôle de compétitivité agroalimentaire rassemblant les régions Bourgogne et Franche-Comté, et directeur général de la coopérative Dijon Céréales : « Sans innovation, on ne fait rien. Or les agriculteurs français n'ont pas le réflexe de mettre un euro de côté pour innover ! » Le dirigeant a cité deux exemples, dont celui de la saucisse de Morteau (Doubs) : « Celle-ci ne fait pas grossir car on l'a traitée dans le cadre de Vitagora : elle est légère. »

Autre illustration : dans le cadre d'un programme portant sur la farine, la production d'un pain « combattant la dénutrition des personnes âgées ». À la clé, la création de trente emplois plus dix autres à venir. « Pour la mise sur le marché, on a passé un contrat avec une entreprise intervenant commercialement auprès des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. On est parti du blé et on va finir à l'international : Russie, Japon, etc. »

 

Créer de la valeur collaborative


Emmanuel Petiot, directeur général de Deinove (une PME d'une quarantaine de salariés), a parlé des biocarburants de deuxième génération, fabriqués à partir de biomasse d'origine non alimentaire : « En France, on a du mal à créer de la valeur collaborative en matière d'innovation. Intervient aussi le principe de précaution. » Deux obstacles auxquels s'ajoute la réglementation : « Si on veut développer un nouvel ingrédient, il faudra trois à six ans. (...) Il faut passer d'une recherche académique à une recherche appliquée et développer des usines. Or en France, c'est compliqué. » Emmanuel Petiot a estimé que deux cents millions d'euros seraient nécessaires pour construire une usine qui transformerait des déchets en biocarburant de deuxième génération : « On n'est pas assez aidé. Il faut que les PME s'associent à la recherche publique ainsi qu'avec de grands groupes pour créer de l'innovation à haute valeur ajoutée. »

Chez Fleury Michon, l'innovation a consisté à changer l'image du surimi. Celui-ci est fabriqué à partir de Colin d'Alaska et de Merlu blanc. Directeur recherche et innovation, Jean-Sébastien Tamisier a expliqué : « Nos équipes recherche et développement sont passées du laboratoire au bateau de pêche. Quand on fabrique un produit avec une matière première de mauvaise qualité, il faut ajouter des additifs. Un vrai changement est en train de s'opérer au niveau de l'entreprise. » Son représentant a ajouté : « Le consommateur veut connaître, non seulement les ingrédients, mais également la façon dont le produit a été fabriqué. L'innovation de rupture viendra à l'avenir de l'explication de la façon dont on travaille. »

C'était le sens du mot de conclusion de Laurent Rosso, directeur adjoint d'AgroParisTech : « Le nouveau défi concerne l'information. Celle-ci devra être accessible en tout temps et à toute heure pour ceux qui en auront besoin. Du producteur de base jusqu'au consommateur final, tous les acteurs de la filière devront apprendre à partager l'information : un domaine où on n'est pas habitué à le faire ! »

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